MYRIAM JOUNY, UN PARCOURS INTERNATIONAL

Diplômée de l’Ecole Centrale Paris, Myriam Jouny a choisi de travailler dans le conseil chez DIAGMA à l’issue de son stage de fin d’études en 2012, pour parfaire ses connaissances en logistique. Elle profite des relations du cabinet pour rejoindre son conjoint au Chili en travaillant durant deux ans pour AIR LIQUIDE. Puis elle revient chez DIAGMA de 2015 à 2019, où elle progresse dans sa carrière de consultante, avant de repartir en famille pour La Réunion où un client l’embauche à l’issue d’une mission de schéma directeur conduite avec le cabinet. Radieuse, elle concilie aujourd’hui vie de famille et vie professionnelle dans un cadre idyllique entre lagon et montagne … Un parcours exotique et équilibré.

Comment êtes-vous entrée chez DIAGMA ?

Myriam Jouny : J’ai effectué mon stage de fin d’études en 2012 chez DIAGMA. Je m’intéressais en effet à la logistique mais ne savais pas dans quel secteur je voulais travailler. J’ai choisi le conseil pour avoir une vision plus large et voir ce qui me plaisait le plus. Ensuite, mon mari a entamé des études au Chili. Grâce au réseau de Valentin Pisa Burgos, j’ai trouvé un VIE chez AIR LIQUIDE à Santiago du Chili. Nous avons pu nous y installer début 2013. Là-bas, j’ai principalement mis en place des indicateurs de performance, effectué du pilotage de flux et du contrôle de gestion industriel. J’ai aussi travaillé à la mise en œuvre d’un outil de traçabilité des bouteilles de gaz. Au bout de deux ans, la structure a été complètement réorganisée et comme j’avais fait le tour du poste, j’ai eu envie de rentrer en France.

Et c’est à ce moment que vous revenez chez DIAGMA ?

MJ : Oui, tout à fait. A l’époque, je manquais d’expérience pour entreprendre par moi-même. Jean-Patrice Netter m’avait dit que je pouvais revenir quand je le voulais. J’ai donc souhaité retravailler chez DIAGMA pour multiplier les expériences chez des industriels et des distributeurs. Cela m’a permis d’acquérir des compétences d’analyse et de modélisation. N’importe quel problème peut être mis en équations pour être factualisé. J’ai également beaucoup appris sur la Grande Distribution en travaillant avec Léandre Boulez. Il partage facilement son expérience de ce secteur durant les missions. J’ai aussi acquis des convictions sur les bonnes pratiques en Supply Chain, la gestion des stocks, etc. De plus, pendant deux/trois ans, j’ai pu consolider mes connaissances et les structurer en recevant des cours dans le cadre du programme de formations internes. Enfin, en tant que Chef de projet, j’ai apprécié d’encadrer et de former de jeunes consultants, de prendre de la hauteur par rapport à ce que je faisais …

Qu’est-ce qui vous a donné envie de partir à nouveau ?

MJ : Après être restés quatre ans à Paris, nous nous sommes rendu compte que nous avions besoin de changer d’air. Nous avions connu la richesse de travailler à l’étranger et avions envie de bouger. Et puis, notre fils étant petit, c’était le bon moment pour repartir. Mon conjoint a eu une mutation à La Réunion et je l’ai suivi. Tout s’est très bien orchestré puisque j’ai démarré une mission de schéma directeur pour l’enseigne Leclerc à La Réunion au moment de mon départ et j’ai donc terminé le projet sur place. A l’issue de la mission, le Directeur Supply Chain du GIE Distri Mascareigne, franchise de Leclerc, m’a proposé de m’embaucher fin juillet 2019, juste avant mon congé maternité, pour mettre en place nos recommandations. Depuis, j’ai un rôle hyper transverse puisque je collabore à travers divers projets d’entreprise avec les responsables de la direction Supply Chain, le commerce, les magasins, le contrôle de gestion … C’est aussi beaucoup plus concret puisqu’il faut gérer les contraintes informatiques, de planning, etc. Nous avons un cadre de vie très agréable (un lagon pour nous baigner, la montagne …) et j’ai pu rester à 80% pour m’occuper de mes enfants le mercredi.